L’archevêque Justin Welby rend visite au patriarche Bartholomew à Istanbul lors de la réunion de l’ICAOTD à Chypre
crédit photo: Lambeth Palace
L’archevêque de Cantorbéry, Justin Welby, a eu une entretien « cordial et informel » avec le patriarche œcuménique Bartholomé de Constantinople – le chef spirituel des Eglises orthodoxes. Les deux dirigeants ont discuté de la situation autour de l’Eglise orthodoxe en Ukraine lors de leur réunion à Istanbul.
À la suite de l’éclatement de l’Union soviétique dans les années 1990, trois Églises orthodoxes distinctes sont apparues en Ukraine : une Église canonique liée à l’Église orthodoxe russe; et deux Eglises indépendantes à la recherche d’autocéphalie. En octobre, le Patriarche œcuménique a annoncé des mesures pour régulariser les Églises d’Ukraine - des mesures auxquelles s’oppose l’Église orthodoxe russe.
« Les problèmes canoniques qui se posent en Ukraine doivent être résolus par l’Église orthodoxe », a déclaré l’archevêque Justin. « S’il ne m’appartient pas de prendre parti pour l’une ou l’autre partie dans ce débat, j’assure l’ensemble de l’Église orthodoxe, du clergé et du peuple ukrainien de mes prières pour la paix et l’unité dans l’Église de Jésus-Christ ».
Les deux dirigeants de l’Église ont également discuté de l’esclavage moderne, de la traite des êtres humains et du changement climatique, et ont réaffirmé leur « engagement en faveur de la dignité de toutes les personnes et de l’importance de veiller à la création de Dieu », a déclaré la porte-parole de l’archevêque Welby.
Parallèlement, à Chypre, les membres de la Commission internationale pour le dialogue théologique entre anglicans et orthodoxes étaient en train de finaliser leur réunion annuelle au cours de laquelle ils ont discuté de « questions complexes et urgentes concernant l’environnement et l’écologie, ainsi que la fin de la vie humaine ».
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L’Église d’Angleterre décide de lutter contre l’esclavage moderne au sein des classes primaires et secondaires
crédit photo: Ira Gelb / Flickr
L’Église d’Angleterre a lancé l’initiative Clewer pour lutter contre l’esclavage moderne dans les écoles primaires et secondaires, avec des programmes d’enseignement, des guides d’assemblage, et une chanson amusante qu’elle encourage les chorales scolaires à chanter. Le projet repose sur le principe que les outils permettant de lutter contre l’esclavage moderne existent déjà au sein des communautés locales, et que l’Église – présente dans toutes ces communautés – est la mieux placée pour diriger les efforts pour y faire face.
Ces ressources ont été rédigées par Ele Girling, Responsable de l’éducation et de la formation pour la fondation Just Enough, qui travaille en partenariat avec l’Église d’Angleterre dans le cadre de cette initiative.
« Lorsque nous abordons le sujet de l’esclavage moderne dans les écoles primaires, nous nous concentrons sur le fait de savoir vers qui nous pouvons nous tourner et ce que nous pouvons faire pour nous protéger », a-t-elle déclaré. « Nous ne nous aventurons sur des sujets tels que l’exploitation sexuelle, car cela peut être très effrayant. En revanche, nous aidons les enfants à détecter les signes qui indiquent que quelqu’un est peut-être en train d’essayer de les convaincre de faire quelque chose qu’ils ne sont pas censés faire ».
Selon Mgr Alastair Redfern, qui préside l’initiative Clewer : « Les enfants sont par définition vulnérables, mais ils sont particulièrement vulnérables à la traite. Un tiers des personnes victimes de la traite en 2017 étaient des enfants. Dix millions d’enfants dans le monde sont esclave. C’est donc un vrai sujet d’actualité ».
Les estimations suggèrent que près de 41 millions de personnes dans le monde sont en esclavage. Il est impossible d’obtenir des chiffres exacts – comme le précise la campagne – car beaucoup de victimes sont cachées à la vue des communautés locales.
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La fréquentation de la cathédrale de Noël à son plus haut niveau pour la deuxième année consécutive
Le nombre de personnes ayant assisté aux cultes dans les cathédrales de l’Église anglicane à Noël l’année dernière a battu des records pour la deuxième année consécutive. Les statistiques montrent qu’environ 135 000 personnes se sont rendues dans les cathédrales de l’Église anglicane le soir de la veille de Noël et le jour de Noël 2017, un record depuis le début de l’étude statistique, et une hausse de trois pour cent par rapport à 2016, qui était déjà un record.
L’Église d’Angleterre a déclaré que le nombre de personnes présentes au culte du dimanche dans les cathédrales tout au long de l'année « a également continué à rester stable sur une période de cinq ans ». Le nombre moyen de visites en semaine a continué d’augmenter, avec un peu plus de 18 000 personnes en 2017, contre 7 000 en 2000, année où ces données ont commencé à être enregistrées. Au cours des 10 dernières années, le nombre total de personnes fréquentant l’ensemble des services ordinaires dans les cathédrales a augmenté de 10%.
« Bien que le nombre de dimanches précédant l’Avent et le jour où Noël tombe puissent avoir un impact sur les fréquentations des cathédrales la veille et le jour de Noël d’une année à l’autre, cette fréquentation a augmenté de 13% au cours des dix dernières années, ce qui témoigne d’une croissance soutenue », a déclaré l’Église d’Angleterre dans un communiqué.
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Mgr Anne Germond, évêque d’Algoma, devient métropolitaine de la province de l’Ontario
crédit photo: Anglican Journal
Deux ans après avoir été élue évêque d’Algoma, Anne Germond a été nommée métropolitaine de la province ecclésiastique de l’Ontario. Anne Germond a été élue lors d’un synode provincial à Ottawa le 10 octobre dernier et nommée en tant que métropolite – évêque en chef de la province – à la cathédrale Christ Church le lendemain soir.
Elle succède à l’archevêque Colin Johnson qui quitte ses fonctions d’évêque de Toronto à la fin de 2018 pour devenir la troisième femme de la Communion anglicane à obtenir le titre d’archevêque.
Elle sera en même temps qu’évêque du diocèse d’Algoma, également évêque du diocèse de Moosonee.
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L’église anglicane du Kenya devient la troisième province à lancer le mouvement Green Anglicans
crédit photo: Green Anglicans
L’Église anglicane du Kenya est devenue la troisième province anglicane à accueillir le mouvement Green Anglicans. Sous la houlette de l’Anglican Students’ Fellowship (Association des étudiants anglicans), l’association Green Anglicans du Kenya encouragera ses membres à « assumer leur rôle de bons serviteurs des créations de Dieu et à veiller à ce que les générations futures puissent vivre dans un endroit meilleur », a déclaré Dennis Nthenge, coordinateur de l’ASF.
L’évêque de Machakos, Joseph Mutungi, a déclaré que le mouvement Green Anglicans aiderait les communautés du Kenya à se rendre compte que « l’environnement est une création de Dieu et qu'il devrait être préservé pour les générations futures ». Il s’est également réjoui que la jeune génération « adhère au concept ».
Le mouvement Green Anglicans a vu le jour au sein de l’Église anglicane d’Afrique du Sud avant de s’étendre à l’Église de la province d’Afrique centrale et, désormais, à l’Église anglicane du Kenya.
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