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Bulletin d’informations pour la semaine se terminant le 7 septembre

Posted on: September 10, 2018 5:47 PM

Un responsable de la jeunesse du Soudan du Sud abattu lors d'une attaque

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Le coordinateur national de la jeunesse de l’Église épiscopale du Soudan du Sud (EESS) a été tué lors d’une attaque à main armée. Joseph Kiri se rendait dans la ville de Yei lorsque sa voiture a été prise en embuscade par des hommes armés. Son chauffeur a réussi à s'échapper.

En plus de son travail pour l’EESS, Joseph Kiri était chargé de nutrition auprès d’Across, une organisation humanitaire religieuse. Il se rendait à Yei pour livrer des rapports de terrain pour le compte d’Across. Après l’attaque, des milliers de personnes se sont réunies devant le domicile de Joseph Kiri pour lui rendre hommage.

L'archevêque Justin Badi Arama, primat du Soudan du Sud, a déclaré que son épouse et lui-même étaient profondément attristés par l’annonce de cette attaque.

« Nos prières vont vers sa famille », a-t-il déclaré, avant de poursuivre : « Nous demandons à tous de respecter le cessez-le-feu ». Le secrétaire provincial de l'EESS, John Augustino Lumori, a décrit Joseph Kiri comme « le représentant d’une jeunesse talentueuse, saine et dynamique », déclarant que sa mort était « une immense perte pour toute l'Église épiscopale du Soudan du Sud ».

L’attaque a eu lieu quelques jours après que l’archevêque Justin a déclaré qu’il fallait faire davantage pour transformer l’accord de paix qui avait été négocié en une paix sur le terrain.

Nous avons besoin de la paix sur le terrain au Soudan du Sud, déclare le primat

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Le primat anglican du Soudan du Sud, l'archevêque Justin Badi Arama, a salué les dernières initiatives du pays en faveur de la paix, mais a déclaré que les politiciens devaient faire davantage pour transformer les accords de paix en une paix sur le terrain. Depuis sa création en 2011, le Soudan du Sud est submergé par la guerre civile. Les parties belligérantes se sont réunies pour tenter de renforcer le récent accord de paix signé au Soudan. L’accord a été négocié par l’Autorité intergouvernementale pour le développement (en anglais, Intergovernmental Authority on Development, ou « IGAD »), un organisme international régional.

L'archevêque Justin a déclaré à l'Agence d'information de la Communion anglicane (ACNS) qu'il était reconnaissant à l'IGAD et aux autres organismes régionaux d’avoir tenté d'établir la paix et la stabilité.

« Nous sommes très heureux des dernières avancées en faveur de la signature des accords à Khartoum », a-t-il déclaré. « Toutefois, en tant qu’Église, nous croyons que la paix n’est pas quelque chose qui doit rester sur le papier. La paix est une réalité concrète, de terrain, qui ne se limite pas à la simple signature des documents. »

« Nous constatons qu'il reste beaucoup à faire pour que les dirigeants soient réellement déterminés à faire de la paix une réalité, et qu'il y ait une véritable réconciliation et un vrai pardon, afin que la situation soit définitivement apaisée au Soudan du Sud ».

Le Secrétaire général de la Communion anglicane dénonce les « fake news »

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Lors de l’ouverture de la réunion annuelle du Comité permanent du Conseil consultatif anglican, qui s’est tenue à Londres cette semaine, le Secrétaire général de la Communion anglicane, Mgr Josiah Idowu-Fearon, a fermement condamné les personnes qui « volontairement, répandent de fausses informations » au sujet de la Communion, en sachant pertinemment que ce qu'elles disent est faux.

Il a souligné un certain nombre de domaines faisant l’objet de ce qu’il a appelé des « rumeurs et commérages », notamment la décision de déplacer la prochaine réunion du Conseil consultatif anglican du Brésil à Hong Kong, une décision qui, a-t-il dit, a été prise à la demande de celui qui était alors primat du Brésil, ajoutant que les « conséquences » sur l'Église épiscopale des États-Unis, demandées par les primats lors de leur Conférence de janvier 2016, n'avaient pas été prises en compte.

Il a déclaré, en outre, que « ce qu’il se passe au sein de la Communion est très encourageant » et a décrit la Conférence des évêques anglicans de Lambeth en 2020 comme « une occasion importante remplie d’espoirs », ajoutant que : « la Communion anglicane, la plus grande Église chrétienne, ainsi que les autres communautés religieuses et le monde laïque, attendent tous de la Conférence qu’elle apporte une nouvelle vision de la qualité d'Église de Dieu dans le monde de Dieu ».

Le Comité permanent de la Communion anglicane valide le souhait du Chili de devenir une province à part entière

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Le Diocèse anglican du Chili, qui fait actuellement partie de la province de l’Église anglicane du Cône sud de l'Amérique, devrait devenir une province à part entière, selon la décision du Comité permanent du Conseil consultatif anglican (CCA). Avant que ce changement ne devienne officiel, la constitution du CCA requiert l’approbation des deux tiers des primats anglicans. David White, responsable du Bureau de la Communion anglicane, a déclaré aux membres du Comité permanent que, à ce jour, un quart des primats avaient donné leur accord, et que d’autres accords devraient être donnés dans les prochaines semaines.

L’ambition du Chili de devenir la 40ème province de la Communion anglicane est née de la place de plus en plus importante qu’a pris l’Église anglicane dans le pays. La province à laquelle le pays est actuellement rattaché approuve cette initiative, ses évêques ayant même confirmé l'élection de nouveaux évêques pour les diocèses supplémentaires qui seront créés : Samuel Morrison pour Valparaíso, Enrique Lago pour Concepción, Abelino Apeleo pour Temuco, et l'évêque Héctor Zavala pour Santiago. Mgr Héctor, communément appelé Tito, sera nommé primat de la nouvelle province.

Le Comité permanent a également approuvé un nouveau projet de processus d’examen des propositions de nouvelles provinces. Le projet sera discuté lors de la prochaine réunion du Conseil consultatif anglican en avril prochain à Hong Kong.

L'Église « ne peut pas, et ne veut pas, se dérober » à son rôle de conciliatrice en cas de conflit mondial, a déclaré l'ONU

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L'archevêque de Cantorbéry, Justin Welby, a déclaré au Conseil de sécurité des Nations Unies la semaine dernière que les églises sont en première ligne des efforts de médiation qui sont faits dans le monde entier, notamment en raison de ce que, bien souvent, elles sont « les seules institutions fonctionnelles dans une situation de fragilité ou de pré-conflit ». « [les églises et les autres communautés religieuses sont] très présentes dans les endroits touchés par des conflits ; nous ne pouvons pas et ne voulons nous éloigner de ces endroits », a-t-il poursuivi.

Mgr Welby a souligné que la médiation doit s'inscrire dans le contexte de la réconciliation : « Si la médiation consiste à résoudre un conflit, la réconciliation est le processus de transformation du conflit sous sa forme violente en une coexistence non violente où les communautés ont accepté le passé et ont appris à être en désaccord de manière pacifique », a-t-il déclaré lors d'un briefing qui a fait de lui le premier archevêque de Canterbury à prendre la parole devant le Conseil de sécurité.

« La médiation en soi, aussi maîtrisée soit-elle, est comparable au fait de vouloir éteindre un feu de forêt avec un tuyau d'arrosage, alors même qu’il faudrait que la pluie tombe sur toute la zone pour permettre à une nouvelle vie de se développer et de pouvoir exister. »

Et Mgr Welby de conclure : « [la réconciliation] doit aboutir à un cadre qui permette de maintenir la paix et d’éviter que les cycles de conflit ne se reproduisent avec une force destructrice toujours croissante ».